Nouvelle mobilisation syndicale en front commun ce jeudi dans le cadre du (prochain?) accord professionnel

Les organisations syndicales appellent à la mobilisation en Front Commun (FGTB, CGSLB et CSC) pour faire entendre la voix des travailleurs et des travailleuses et obtenir un accord interprofessionnel juste. « Une marge salariale plafonnée à 0,4% pour les deux prochaines années n’est ni suffisante, ni justifiée. Il s’agit d’une véritable gifle assénée aux travailleurs et travailleuses. » Ce jeudi 25 février, les 3 syndicats manifesteront devant la banque nationale.

Sur les coups de 10h, les militants FGTB-CSC- CGSLB feront un maximum de bruit afin de faire entendre la colère des travailleurs et travailleuses (tout en respectant les mesures sanitaires obligatoires en vigueur).

« Aujourd’hui, les négociations sur l’accord interprofessionnel sont bloquées, car les patrons refusent d’entamer une négociation correcte et décente. Il s’agit pourtant d’un rendez-vous crucial pour tous les travailleurs et toutes les travailleuses, car elles définissent le cadre d’évolution des salaires pour les deux prochaines années. L’AIP doit également permettre l’adoption de mesures d’amélioration des conditions de travail, d’adaptation des fins de carrière ou de revalorisation du salaire minimum. »

Limitation de l’augmentation des salaires à 0,4%

Les organisations syndicales argumentent : « En plus d’être inacceptable, ce chiffre est socialement injustifié, car il se base sur l’ensemble des secteurs, dont chaque réalité économique est pourtant très différente. Il faut absolument sortir du carcan imposé par la loi et définir une marge d’augmentation des rémunérations adaptée à la réalité des travailleurs et des travailleuses. Par ailleurs, il est aussi économiquement dangereux, car il plombe l’économie. En refusant d’augmenter notre pouvoir d’achat, les employeurs freinent la reprise économique et menacent la paix sociale en pleine crise sanitaire. Dans ce contexte de crise, il faut qu’un effort supplémentaire soit consentit pour les plus bas revenus et ce dans tous les secteurs.
En bloquant les négociations sur l’AIP, les employeurs prennent en otage les bénéficiaires d’allocations sociales, car ils rendent impossible la revalorisation des pensions et d’autres allocations sociales (cf. Liaison au bien-être). Or, la loi prévoit très clairement qu’un tel accord devait être conclu depuis le 15 septembre dernier. »

Quelles revendications ?

1) Une marge salariale indicative : « nous refusons l’imposition d’une norme impérative maximale sur tous les salaires. La norme ne peut être qu’indicative, chaque secteur ayant une réalité économique différente. Nous rejetons donc la loi de 1996 qui bloque les augmentations salariales auxquelles les travailleurs et les travailleuses ont droit. »
2) Une hausse sensible des bas salaires doit être atteinte par la constitution d’un fonds de solidarité créé dès à présent. Alimenté par les employeurs à hauteur de 0,2% de la masse salariale. Ce fonds doit s’ajouter à la norme salariale indicative.
3) Une amélioration des régimes de fin de carrière.
4) Une liaison du montant des allocations sociales à l’évolution des salaires (enveloppe Bien- être) doit être négociée indépendamment de l’AIP
5) Une priorité à la redistribution du travail disponible et aux mesures d’aide : ceci pour permettre une fin de carrière plus souple aux travailleurs âgés, et pour faire face aux annonces de restructuration.

Source : CSC – FGTB – CGSLB

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