Pas de vague de licenciements en masse suite à l’utilisation accrue de l’Intelligence Artificielle: les employeurs restent sereins.

Les entreprises belges ne craignent pas à une vague de licenciements due à ChatGPT et à l’intelligence artificielle. Seul un employeur sur sept redoute de devoir licencier du personnel en raison de la révolution de l’IA. C’est ce qu’affirment la plupart des dirigeants d’entreprise belges dans une enquête menée par la société de services RH Acerta. Même si plusieurs outils ayant recours à l’IA, dont ChatGPT, sont déjà bien établis, 8 entrepreneurs sur 10 affirment que leurs besoins en personnel seront toujours aussi élevés.

Seuls 14% s’attendent à devoir procéder à des licenciements. « Les entreprises ne doivent néanmoins pas prendre à la légère l’incidence potentielle de l’IA sur le milieu professionnel. La main-d’œuvre ne diminuera peut-être pas, mais le contenu d’un grand nombre d’emplois sera modifié de fond en comble », selon Acerta.

Des licenciements limités dus à l’IA

Si ChatGPT et les autres outils utilisant l’intelligence artificielle (IA) s’établissent de plus en plus dans les milieux professionnels, l’automatisation et la robotisation accrues ne conduiront pas à des licenciements massifs. C’est ce qu’affirment les dirigeants d’entreprise belges dans une étude réalisée par Acerta auprès de 250 entreprises sur l’impact de l’IA au travail. Plus de huit employeurs sur dix (82%) estiment que même avec une IA avancée, ils auront toujours besoin d’autant de travailleurs. Seuls 14% d’entre eux s’attendent à ce que l’IA les pousse à réduire leurs effectifs. 4% s’attendent même à avoir besoin d’engager davantage de main-d’œuvre.

Benoit Caufrier, director chez Acerta Consult, indique : « Le fait qu’une grande majorité d’employeurs ne considère pas l’IA comme une menace pour leur personnel est une bonne nouvelle en soi. Il est toutefois important que les entreprises s’intéressent de près à l’impact de l’IA sur leur milieu professionnel. En effet, même si l’IA n’a que peu ou pas d’influence sur le nombre de travailleurs, elle affectera tout de même leur rôle au sein de l’organisation dans un avenir proche. Une chose est sûre : l’intelligence artificielle va profondément modifier le contenu du travail dans les années à venir. »

La formation à l’IA

Le travailleur moyen est-il prêt à ce que l’IA modifie profondément son travail d’ici peu ? Selon les dirigeants d’entreprise interrogés, ce n’est pas le cas pour le moment. La moitié (51 %) des employeurs indiquent que leur personnel a besoin d’une préparation supplémentaire pour utiliser correctement les outils ayant recours à l’IA, dont Chat GPT. De nombreuses entreprises ne sont toutefois pas encore pressées de se préparer : 56 % des entreprises n’ont pas encore entamé la formation de leur personnel.

Benoit Caufrier poursuit : « Ainsi, un employeur sur deux estime qu’il n’est pas nécessaire de préparer davantage le personnel à l’IA. Cependant, les employeurs ne doivent surtout pas sous-estimer l’influence de l’IA, car son adoption ne sera couronnée de succès que si elle s’accompagne de la formation nécessaire sur le lieu de travail. La contribution de l’IA étant rarement un résultat en soi, il s’agit d’interpréter correctement les informations de l’IA, ce qui nécessite une formation. »

 

Source: les données proviennent de l’enquête de panel réalisée par Acerta chaque trimestre. Cette enquête destinée aux employeurs a été menée du 8 juin au 28 juin 2023 inclus et a rassemblé 250 employeurs membres permanents du panel. ​

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