La réduction de l’écart salarial entre femmes et hommes, un des principaux enjeux du prochain accord inter-professionnel.

Cette année, la Journée Internationale des femmes coïncide avec les négociations de l’AIP (Accord Interprofessionnel) 2021-2022. Les discussions sont pour l’instant suspendues : en tant que syndicat, la CSC veut dénoncer une norme salariale de 0,4% qui enferme les négociations dans un carcan ! Cette de marge salariale ne permettrait qu’une augmentation de 6€ brut/mois pour le salaire minimum (sachant que 68% des travailleurs·euses qui touchent le salaire minimum sont des femmes ) et de 9€ brut/mois pour beaucoup de fonctions essentielles, majoritairement occupées par des femmes !

Le syndicat argumente donc qu’une augmentation de revenus substantielle à travers la revalorisation des salaires bruts bénéficiera directement à l’économie et au financement de la sécurité sociale, grâce aux cotisations versées par les employeurs et les travailleurs et permettra de lutter concrètement contre l’écart salarial entre femmes et hommes.

Selon l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, « une partie non négligeable de l’écart salarial est à mettre sur le compte de la ségrégation sectorielle et professionnelle: les femmes se retrouvent en effet davantage dans des secteurs et des métiers moins valorisés et moins bien rémunérés que les hommes. Or, La crise du coronavirus a mis en lumière l’importance des métiers largement féminisés puisqu’ils ont été désignés comme des « métiers essentiels » (avec notamment les métiers du «care», c’est-à-dire des soins aux personnes). Une augmentation significative des bas salaires permettrait donc de réduire l’écart salarial tout en reconnaissant le travail essentiel des métiers sous-valorisés. Rappelons que le salaire minimum n’a plus augmenté depuis 2008 ! »

Le syndicat chrétien encourage également la Réduction collective du temps de travail avec maintien du salaire qui permettrait « à plus de personnes de travailler à temps plein, et donc de bénéficier de droits pleins (en cas de chômage, de maladie, mais aussi une fois arrivées à la pension); et. d’augmenter le salaire des travailleurs et travailleuses à temps partiel : en effet, si les personnes qui travaillent à temps plein prestent moins d’heures tout en gardant le même salaire, cela implique une augmentation du salaire horaire. Pour tout le monde, y compris pour celles et ceux qui travaillent à temps partiel. Rappelons que plus de la moitié de l’écart salarial femmes – hommes est expliqué par le travail à temps partiel, qui concerne une travailleuse sur deux! »

Source: CSC

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