Pour sauver l’emploi, les représentants du patronat demandent au gouvernement de prolonger le chômage temporaire ‘corona’ jusqu’à la fin 2020.

La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) demande au gouvernement fédéral de prolonger le régime de chômage temporaire pour cause de force majeure (motif « coronavirus ») jusqu’à la fin de cette année. Grâce à cette mesure, les entreprises ont bénéficié d’un ballon d’oxygène ces dernières semaines et plusieurs centaines de milliers de travailleurs ont été protégés contre le licenciement et donc contre une baisse importante de leurs revenus et de leur pouvoir d’achat.

Les conséquences de la crise sanitaire vont se poursuivre encore longtemps. Ce régime doit dès lors être prolongé jusqu’à la fin de 2020, afin d’éviter des problèmes de liquidités supplémentaires pour les entreprises et de maintenir l’emploi autant que possible.

Historiquement bas au départ, le chômage temporaire a augmenté à un rythme vertigineux pour atteindre des niveaux sans précédent. Il faut néanmoins avoir conscience que notre système de chômage temporaire protège le marché du travail d’une situation bien pire encore et d’un risque d’avalanche de licenciements.

Il est essentiel de prolonger l’actuel régime de chômage temporaire pour cause de force majeure (motif « coronavirus »), tel qu’il peut actuellement être utilisé par tous les secteurs et toutes les entreprises, non pas jusqu’à la fin de cet été mais jusqu’à la fin de cette année. Jusque-là, la situation des entreprises restera très précaire. Il faut également garder à l’esprit que de nombreuses entreprises ne ressentiront pleinement les effets de la crise sanitaire qu’avec un certain retard, par exemple parce qu’elles travaillent encore aux commandes en cours, mais n’ont pas fait le plein de nouvelles commandes dans l’intervalle.

Dans le but de sauvegarder l’emploi, la FEB insiste pour que l’actuel régime flexible soit maintenu au moins jusqu’à la fin de 2020. Cela signifie essentiellement que:

1) la notion de force majeure doit continuer à être appliquée au sens large : non seulement lorsque la force majeure résulte des décisions du gouvernement (fermeture…), mais par exemple également lorsque des entreprises ne sont pas en mesure, à la suite de la crise du coronavirus, de continuer à fournir du travail à tous leurs travailleurs (en raison d’une diminution de leur chiffre d’affaires, de la production, des commandes…). Le recours au régime de chômage temporaire pour cause de force majeure serait alors possible pour ces entreprises. En outre, il est important de

2) continuer à simplifier au maximum la procédure et les formalités administratives.

« Le chômage temporaire « coronavirus » est un stabilisateur économique qui permet de préserver l’emploi, tout en veillant à ce que les entreprises puissent garder la tête hors de l’eau. Un retour trop rapide à la normale pourrait nuire à la fragile reconstruction de l’économie, ce qui serait préjudiciable à tout le monde », déclare Monica De Jonghe, directeur général de la FEB.

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