Sur dix secteurs d’activité ayant fait l’objet d’une analyse, il s’avère que ceux de première ligne tels que le transport, la santé ou encore les établissements publics ont vu les niveaux de risque de burn-out de leurs collaborateurs augmenter. Le secteur des transports enregistre par ailleurs une hausse de 16% depuis 2021, la plus forte augmentation constatée.
Workday dévoile son rapport « Anticiper le risque de burn-out des collaborateurs en 2022 », fruit d’une enquête menée via Workday Peakon Employee Voice, considéré comme un outil d’écoute de l’engagement des collaborateurs.
Le rapport mesure l’évolution du risque de burnout depuis 2021 dans différentes régions et secteurs d’activité. Les données collectées à l’issue d’une enquête menée auprès de 1,5 million de collaborateurs représentant plus de 600 entreprises ont été analysées et anonymisées. Le risque de burn-out est évalué à partir des scores attribués par les collaborateurs sur différents critères (liens entre équipes, énergie et épanouissement au travail), puis classé selon trois niveaux : élevé, moyen ou faible.
Le risque de burn-out par pays
Les résultats du rapport mettent en évidence des variations entre les 10 pays suivis d’une année sur l’autre. Ainsi, six pays ont vu leurs niveaux de risque augmenter ou stagner, tandis que les quatre autres voient une amélioration.
C’est notamment le cas des entreprises françaises, dont la proportion d’organisations présentant des risques élevés de burn-out a diminué de 7 % par rapport à l’année dernière. À l’inverse, au Royaume-Uni, ce pourcentage augmente de 4 % d’une année sur l’autre pour atteindre les 41 %, ce qui en fait la région la plus à risque de burn-out.
Parmi les autres pays dont le niveau de risque a augmenté figurent la Norvège (20% d’entreprises, suite à une hausse de 9%) et le Danemark, dont le pourcentage d’entreprises à risque élevé enregistre une hausse de 3% pour atteindre 11% au total. En Allemagne, en revanche, on constate une baisse de 15% de la proportion d’entreprises à risque élevé de burnout (26%).
Le risque de burn-out par secteur
L’enquête révèle que la plupart des secteurs ont vu leurs risques d’épuisement professionnel augmenter ou stagner en 2022 par rapport à 2021. Les secteurs dont les collaborateurs se sont retrouvés en première ligne lors de la pandémie enregistrent les hausses les plus importantes. C’est le cas du transport, avec une augmentation du risque de 16% d’une année sur l’autre. Viennent ensuite les établissements publics (+10%) et la santé (+4%).
Si le problème du burn-out pèse de plus en plus sur les entreprises, les employeurs disposent néanmoins de solutions pour limiter ce risque. Ils peuvent notamment entretenir une culture plus bienveillante, inciter les managers à faire preuve de plus d’ouverture, et offrir du sens aux collaborateurs en définissant avec eux la stratégie de leur entreprise et la façon dont les nouvelles idées s’inscrivent dans cette vision.
Source: Workday