4 Belges sur 10 déclarent que leur employeur ne prend pas les mesures adéquates contre le coronavirus. Si 39% des salariés belges estiment que leur direction n’a pas pris les bonnes mesures contre la propagation de COVID-19, les nouvelles sont encore moins positives, puisque 64% des personnes interrogées affirment que les politiciens n’ont pas pris les bonnes mesures.
Pour éviter les idées reçues sur ce sujet sensible, StepStone a réalisé une étude auprès de près de 3000 employés belges pour voir comment le COVID-19 affecte votre vie professionnelle au quotidien.
Pour 96% des salariés, le coronavirus revient quotidiennement dans les conversations avec ls collègues. Lorsqu’on leur demande s’ils ont été confrontés au coronavirus au travail, 96% des employés belges déclarent que le virus est actuellement un sujet brûlant sur le lieu de travail. Près de la moitié d’entre eux (47 %) ont confirmé qu’il s’agissait d’un sujet récurrent, tandis que pour 33 % d’entre eux, il s’agit même d’un sujet permanent.
1 travailleur belge sur 2 se sent directement concerné par la COVID-19 au travail.
Bien que ce sujet concerne pratiquement tout le monde, il semble que seule la moitié d’entre eux se sent directement concerné par l’épidémie (pour 51 % des personnes interrogées), tandis que 4 % craint que l’effet ne se fasse ressentir très bientôt. Les 45 % restants n’ont ressenti aucun impact sur leur travail quotidien.
La plupart des salariés belges est satisfait de la diffusion d’informations et des mesures prises par leur employeur – moins par les politiques.
Selon 61 % des personnes interrogées, leur employeur prend les bonnes mesures, tandis que 4 personnes sur 10 (39 %) affirment le contraire. Toutefois, lorsqu’on les interroge sur l’aspect politique, seuls 36 % des répondants affirment que les hommes politiques prennent les bonnes mesures alors que 64% ne sont pas d’accord.
D’une manière générale, le salarié belge est satisfait de la manière dont son employeur l’a informé sur COVID-19 et 68% des personnes interrogées se sentent bien informées via la diffusion de directives et d’informations sur leur lieu de travail.
1 personne sur 4 est obligée de travailler à domicile ; les événements extérieurs et les voyages d’affaires sont annulés.
Une suite logique pour les employés touchés est bien sûr l’impact du coronavirus sur la vie professionnelle belge.
- Pour 48 % d’entre eux, les projets et les investissements vont subit un report.
- Pour 45 %, la participation à des événements externes (par exemple, salons ou formations) est interdite.
- Pour 39%, la productivité est plus faible à cause du coronavirus.
- Pour 28 %, les voyages d’affaires dans les zones touchées et non touchées sont annulés.
- Pour 23 % d’entre eux, soit près d’un sur quatre, le travail à domicile est imposé par l’employeur.
- Pour 17 %, des problèmes au niveau de l’approvisionnement sur le lieu de travail commencent à apparaître.
- Les autres mesures prises sont la diffusion de l’information (selon 80 %), l’utilisation d’un désinfectant supplémentaire (41 %) et le respect des directives de l’Organisation mondiale de la santé. Cependant, plus d’un sur dix (13 %) déclare qu’aucune mesure supplémentaire n’est prise.
Les Belges s’inquiètent des infections, des pénuries et de l’impact économique.
Lorsqu’on les a interrogés sur leurs préoccupations actuelles, trois choses sont ressorties :
- 64 % des personnes interrogées craignent d’être infectées.
- 57% s’inquiètent de l’impact économique sur leur employeur.
- 43 % s’inquiètent des pénuries d’approvisionnement (par exemple, la rareté de la nourriture).
Source & Méthodologie: StepStone a répondu à cette enquête le 12 mars 2020. Nos analystes ont examiné les données pour s’assurer que la représentation et la validité des réponses des répondants sont exactes. Au total, 2 919 questionnaires ont été remplis et soumis en néerlandais, en français et en anglais.
NB : Ces informations ont été recueillies les 12 mars avant l’annonce de nouvelles mesures fédérales. L’étude a été réalisée sur des milliers de salariés belges à une période précise, par conséquent ces données sont sensibles au temps et la situation peut changer.