Quelles alternatives au licenciement afin de réduire les coûts des entreprises sévèrement touchées par la crise du coronavirus?

La crise du COVID-19 a provoqué un tremblement de terre économique sans précédent. Les entreprises voient leur chiffre d’affaires diminuer et sont contraintes, entre autres, de réduire leurs frais de personnel. Le licenciement est la méthode de réduction des coûts de personnel la plus ‘directe’ mais certainement pas la seule option qui se présente aux dirigeants d’entreprise. Quelles sont les alternatives envisageables selon le groupe Securex?

Il existe néanmoins des techniques moins drastiques pour réduire les frais de personnel. En supprimant des heures, l’entreprise évite que ses collaborateurs compétents la quittent. Plus tard, lorsque la situation s’améliorera, elle pourra à nouveau permettre les heures supplémentaires. De plus, la réduction du nombre d’heures peut parfois s’avérer une bonne solution pour les deux parties.

Petite et grande flexibilité – Dans de nombreuses entreprises, les employés prestent des heures supplémentaires, sur lesquelles l’employeur paie un surcoût élevé. Pour pallier à cela, il existe deux systèmes ! On parle de la petite et de la grande flexibilité.

La petite flexibilité permet de laisser les employés prester un peu moins pendant les périodes calmes, pour compenser les périodes plus chargées où ils travaillent davantage. Si les fluctuations sont relativement limitées, à savoir 2 heures en plus ou en moins par jour, et 5 heures en plus ou en moins par semaine, l’entreprise ne doit pas payer de sursalaire. Un exercice de planification un peu complexe pouvant permettre de réaliser des économies structurelles.

Il existe également la grande flexibilité, pour les entreprises forcées de travailler le dimanche, les jours fériés, la nuit ou pendant plus de 9 heures consécutives.

Moins de travail, plus de temps libre – Le temps est limité pour tout le monde. Alors pourquoi ne pas organiser une enquête auprès des collaborateurs, pour savoir s’ils veulent travailler un peu moins en échange de plus de temps libre ?

Pour réduire le temps de travail, il est possible d’envisager et de combiner plusieurs systèmes :

  • Inclure un régime de temps partiel dans le contrat de travail (temps partiel temporaire ou durée indéterminée).
  • Le crédit-temps et le congé parental.
  • Instaurer une réduction collective du temps de travail. Dans ce cas, la durée hebdomadaire de travail est inférieure à 38 heures et vous bénéficiez en outre d’une réduction ONSS de 400 euros pour 4 à 16 trimestres.
  • Des mesures spécifiques existent pour les entreprises en difficulté ou en restructuration.

Organiser le travail différemment – Le travail à domicile est bien plus qu’une solution provisoire pour les travailleurs mais peut aussi avoir des avantages à plus long terme. Les employés qui n’ont pas à subir des heures d’embouteillages gagnent du temps et sont moins stressés. Cela permet à son tour de réduire l’absentéisme pour cause de maladie.

Après l’introduction du travail à domicile structurel, les entreprises remarqueront sans doute qu’elles ont besoin de moins d’espace de travail, moins de bureaux. Cela signifie également moins de frais fixes !

Faire appel au chômage temporaire – Le système du chômage temporaire permet d’économiser temporairement des frais de personnel, pendant que les entreprises recherchent des solutions pour elles et leurs travailleurs. Bien sûr, elles doivent toujours pouvoir justifier une pénurie temporaire de travail.

Certains employeurs peuvent continuer à faire usage du chômage temporaire pour cause de force majeure (COVID-19) jusqu’au 31 décembre 2020. Il s’agit :

des employeurs qui ont eu recours au chômage temporaire pendant au moins 20% de leurs jours de travail au cours du deuxième trimestre 2020.
des employeurs appartenant à un secteur très gravement touché. Vérifiez si votre secteur remplit les conditions requises. Dans certains secteurs, seules des activités limitées sont reconnues comme gravement touchées.

L’optimisation salariale, ça rapporte ! – Une grande partie du salaire brut que l’entreprise paye à ses employés va au Trésor belge. Et cela ne s’arrête pas là, car l’employeur doit également verser des « cotisations patronales » en plus de ce salaire brut.

C’est pourquoi de plus en plus d’employeurs font un usage intelligent des chèques-repas, des bonus, des warrants et d’autres systèmes pour économiser des coûts salariaux inutiles.

Source: Securex

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