Retour de la tension sociale : la CSC constate des situations problématiques auxquelles sont confrontés certains travailleurs…

La tension sociale est en train de monter. Les organisations syndicales s’inquiètent, souvent à juste titre, de conditions de travail qui ne permettent pas toujours de garantir la parfaite santé et sécurité des travailleurs dans les circonstances actuelles. La CSC dresse un constat plutôt équilibré entre la reconnaissance des mesures prises par la majorité des employeurs et les abus constatés dans certains cas que l’on ne peut ‘tolérer’ aujourd’hui…

« Depuis le début de la pandémie de Covid-19, le mot d’ordre du Conseil national de Sécurité et des autorités publiques est clair : la priorité absolue doit être accordée à la santé de chacune et chacun. Ce message est important. Il indique sans ambiguïté que le travail ne peut se poursuivre que si des mesures sont prises pour assurer la sécurité et la santé des travailleurs.

Beaucoup d’entreprises ont pris les mesures nécessaires pour garantir la sécurité sanitaire de leurs travailleurs. Il faut le saluer. Cependant, nous continuons à recevoir des messages de situations problématiques où de travailleurs ont peur pour leur santé et celle de leurs proches. Cela ne peut plus durer. Comme il ne peut pas être question de jouer avec la santé des travailleurs, nous faisons appel aux services d’inspection compétents ou à l’auditorat du travail si c’est nécessaire.

Concernant le chômage temporaire, les organisations syndicales ont mis rapidement en place des dispositifs pour faciliter l’introduction des dossiers par les travailleurs. C’est important car les indemnités de chômage temporaire permettront aux travailleurs de bénéficier d’un filet de protection essentiel en cette période de crise.

Cependant, certains employeurs contournent illégalement ce dispositif et exigent de leur personnel de continuer à travailler tout en bénéficiant de l’allocation de l’ONEM. Il s’agit d’un détournement de la législation qui est constitutif d’une infraction pénale.
Enfin, les employeurs aimeraient qu’en cas de maladie le salaire garanti ne soit plus à leur charge mais soit directement remplacé par une indemnité de l’INAMI. Même en période de pandémie, les droits les plus élémentaires des travailleurs comme celui d’être couvert en cas de maladie ne peuvent être bradés. »

This website is brought to you by Quasargaming.com's online Fruitautomaten games such as Speelautomaten and Gokautomaten.