Le travail étudiant s’est rétabli pendant les vacances de Pâques, mais il peinera à revenir au niveau record de 2019.

Le nombre d’étudiants au travail durant les vacances de Pâques a plus que doublé. En 2020, un peu moins de 500.000 jeunes exerçaient un job d’étudiant. Soit une baisse de 11% par rapport au nombre record de l’année précédente. 2021 ne sera pas non plus une année record. Malgré la nette reprise, la pandémie de coronavirus continue à peser sur le travail étudiant. C’est ce que révèle une analyse de Randstad Research basée sur le nombre d’étudiants jobistes totalisé par le prestataire de services RH.

Après les vacances d’été, les vacances de Pâques – plus encore que celles de Noël – représentent la période la plus dense en termes de jobs d’étudiants. Au cours des dernières vacances de Pâques, 12.000 étudiants travaillaient en moyenne par semaine pour Randstad Group. Soit une augmentation de 130%t par rapport à l’année dernière, lorsque le nombre moyen d’étudiants jobistes s’élevait à environ 5.200 par semaine. En 2019, année record, ils étaient encore au nombre de 14.000.

Avec 24 heures de travail en moyenne par personne, les étudiants qui travaillaient durant les vacances de Pâques ont presté en moyenne trois heures de travail en moins qu’en 2020 (27 heures) et une heure de travail en moyenne en plus par rapport à 2019 (23 heures).

Pour rappel : aux vacances de Pâques de l’année dernière, la situation était carrément catastrophique, avec une baisse de quelque 66%. Heureusement, elle n’a pas tardé à s’améliorer. Au cours du premier mois des vacances d’été, Randstad Group a enregistré une diminution de 24% (tant en termes d’heures que d’individus). Une reprise qui s’est donc poursuivie au cours de ces vacances de Pâques. Mais aujourd’hui encore, le travail étudiant reste à la traîne. Bien que les étudiants aient été plus de deux fois plus nombreux à travailler que lors des semaines de Pâques catastrophiques de l’année dernière, cela se traduit toujours par une baisse de 15% par rapport à la même période en 2019.

Un rapport de l’Office National de Sécurité Sociale avait déjà révélé que le travail étudiant avait lourdement souffert de la crise du coronavirus en 2020. L’étude faisait état de 11 pour cent d’étudiants jobistes en moins et d’une diminution de près de 8 millions d’heures prestées.

« Alors que le travail intérimaire s’est entretemps bien rétabli, le travail étudiant accuse encore un léger retard. Cette analyse ne peut néanmoins pas être extrapolée au reste de l’année. Les secteurs qui ont pour tradition d’employer de nombreux étudiants jobistes sont encore lourdement impactés aujourd’hui ; pensons au secteur événementiel, à l’horeca et aux parcs d’attractions, qui sont toujours fermés. À mesure que les règles sanitaires s’assoupliront, le travail étudiant reprendra également du poil de la bête », conclut Sébastien Cosentino, expert du marché du travail chez Randstad Group. « La décision du gouvernement fédéral de flexibiliser le traitement du travail étudiant et de ne pas comptabiliser les heures prestées au troisième trimestre dans le quota annuel, ne fera qu’y contribuer. »

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