Vive le travail? Les travailleurs sont plutôt engagés mais les week-ends et les vacances restent sacrés.

Alors que la Fête du Travail tombe un samedi, SD Worx examine l’engagement vis-à-vis du travail sur base d’une enquête menée auprès de 2.500 Belges, et notamment leur position par rapport aux heures supplémentaires prestées le week-end. Quatre Belges sur dix (39,8%) ne travaillent « pratiquement jamais » le week-end. Quatorze pour cent (13,6%) affirment le faire « assez souvent ».

Concernant les heures supplémentaires en semaine, les Belges font preuve d’un peu plus de souplesse, même si un travailleur sur trois (33%) n’y est pratiquement jamais disposé. Plus de 15% admettent le faire « assez souvent ». Seules les vacances sont encore plus sacrées à nos yeux, puisque la moitié des Belges (48%) excluent totalement le travail pendant les vacances. Moins de 10%, ou un travailleur sur dix, osent également sortir leur téléphone ou leur ordinateur portable en vacances.

Les Belges enregistrent des résultats conformes à ceux des travailleurs des pays voisins : seuls les Néerlandais et les Britanniques (avec plus de 16%) sont plus enclins à travailler également le week-end. Les Britanniques obtiennent aussi des résultats plus élevés en ce qui concerne les heures supplémentaires en semaine (22,5%) et même pendant leurs vacances : 12,2% des Britanniques travailleront « assez souvent » pendant leur période de vacances.

L’engagement ou le lien avec l’organisation est bon pour près de sept travailleurs belges sur dix (68%) : ils indiquent avoir le même engagement qu’avant le coronavirus. Pour un quart des travailleurs, c’est toutefois moins le cas. Seuls les Britanniques affichent un résultat nettement moins favorable, car quatre personnes sur dix ressentent moins d’engagement qu’avant le coronavirus. Les Néerlandais s’en sortent légèrement mieux, puisque « seul » un travailleur sur cinq (21,8%) est moins engagé.

Katleen Jacobs, experte chez SD Worx, commente : « Il est important que la balance ne penche pas dans un sens ou dans l’autre. Si votre organisation vous donne la liberté de prester le travail comme bon vous semble, il est également préférable de surveiller la limite des « heures supplémentaires ». Un excès n’est jamais une bonne chose. » Et la spécialiste en RH précise :« C’est pourquoi de plus en plus d’entreprises mettent en place des directives claires en matière de surveillance de cette limite : plus d’e-mails après 20h, pas d’e-mails le week-end, mais par exemple aussi un jour sans réunion par mois ou par semaine. Dans le cadre d’une politique de bien-être performante, il incombe également à l’employeur (et simultanément aux RH) de veiller aux limites et aux normes. Dans un tel contexte, chaque travailleur se sent davantage enclin à mieux gérer la limite « travail-vie privée ». Sans oublier la nécessité d’un dialogue entre le dirigeant et le collaborateur. Un bon dialogue et une relation très connectée permettent une discussion ouverte sur la surveillance de la limite. En résumé, l’organisation offre un cadre plus large, l’équipe détermine les besoins spécifiques de l’équipe et l’individu fait savoir ce qui est faisable ou non et dialogue avec son responsable. De cette manière, liberté et satisfaction sont garanties ! »

Source : SD Worx

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