L’envie de retourner au bureau est bien présente auprès de la moitié des travailleurs, à condition de bénéficier d’un maximum de flexibilité.

Près de la moitié des professionnels ont hâte de retourner à la normale, selon une enquête réalisée par la société de recrutement Hays auprès de 1400 travailleurs répartis à travers le monde.. Une personne sur trois s’attend également à plus de flexibilité à propos du télétravail après la pandémie.

Avec la poursuite de la réduction des mesures de confinement en Belgique, de plus en plus de professionnels attendent avec impatience le retour à la normale. Bien que le télétravail reste la norme, chaque semaine, de plus en plus de salariés reprennent leur rythme de travail normal. L’expert en recrutement Hays a mené une enquête mondiale pour savoir quelles sont les principales préoccupations des personnes qui retournent au travail, et si elles s’attendent à des changements.

La santé des employés avant tout

Près de la moitié des répondants (48 %) déclarent qu’ils ont hâte de retourner au bureau. Un quart des répondants ne s’en réjouissent pas, et 27 % se disent indifférents.

« Comme près de la moitié des professionnels indiquent qu’ils sont impatients de pouvoir travailler au bureau, les entreprises doivent s’engager à préparer le lieu de travail. Les règles de distanciation sociale par exemple, doivent être prises en compte de manière que la santé et le bien-être des employés puissent être garantis » explique Robby Vanuxem, directeur général de Hays. « Les employeurs doivent s’assurer qu’ils sont en mesure de suivre toutes les réglementations et directives gouvernementales. Je pense qu’il est également important de reconnaître que le fait qu’une personne ait hâte de retourner au bureau, ne signifie pas nécessairement qu’elle est prête à faire face aux risques reliés à son retour, tels que les transports publics surchargés ».

Eviter une contamination

Lorsqu’on demande aux employés s’ils veulent retourner au bureau, un sur trois (30 %) avoue avoir peur d’être contaminé, tandis que 18% affirme qu’ils ne s’inquiètent pas d’une contamination possible. Les réponses montrent que 16% se sentent plus productifs à la maison qu’au bureau. Les déplacements domicile-travail constituent un obstacle pour près d’une personne sur cinq (17 %) et 13 % préfèrent de pouvoir continuer le nouvel équilibre établi dans leur vie quotidienne. Pour 5 %, d’autres facteurs constituent la raison pour laquelle ils préfèrent le télétravail.

« Les entreprises devront prendre en compte les attentes de leurs employés et s’assurer qu’elles se tiennent au courant des dernières directives gouvernementales. C’est leur responsabilité de gérer les attentes des employés. Les entreprises peuvent réaliser cela en créant un climat de dialogue ouvert afin que les employés puissent exprimer leurs préoccupations et leurs craintes. Les chefs d’entreprises doivent alors régler les problèmes éventuels de manière que les employés se sentent aussi à l’aise que possible pendant leur transition vers le bureau ».

Plus de télétravail dans le futur

Plus d’un tiers des personnes interrogées indiquent qu’elles s’attendent à pouvoir travailler à domicile plus souvent après le confinement. Lorsqu’on demande comment, selon eux, le monde du travail changera à la suite de la pandémie, 33 % répondent qu’il y aura plus de flexibilité en ce qui concerne le télétravail. En plus, 19% s’attendent également à ce qu’il y ait moins de rencontres personnelles. 17 % prévoient des économies budgétaires et 11 % des réductions du nombre d’employés. Un autre 11 % s’attendent à un changement des priorités. Seulement 5 % ne prévoient aucun changement et 3 % imaginent que leur charge de travail soit allégée après le confinement.

« En raison de la pandémie et du confinement qui s’en est suivi, notre façon de travailler a changé rapidement. Quelques changements adoptés seront certainement maintenus après le confinement. Maintenant, il appartient aux employeurs de communiquer clairement. Les entreprises doivent réfléchir soigneusement aux changements qu’elles veulent lever et ceux qu’elles veulent garder. Un exemple d’une question dans le futur sera la manière de contrôler l’inclusion lors la gestion d’une main-d’œuvre hybride, composée à la fois de travailleurs de bureau et de travailleurs à distance ».

 

Source: 1.400 personnes ont participé à l’enquête à travers le monde. L’enquête a été menée entre le 17 avril et le 11 mai au moyen du site web www.social.Hays.com. Les candidats devaient répondre à une question qualifiante pour savoir s’ils ont travaillé à distance.

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