Position d’attente au sein des PME en matière de gestion des effectifs: les intentions de licenciement et de chômage temporaire ont diminué mais les embauches ne redécollent pas.

En ce qui concerne l’emploi, la remontée ne se poursuit pas dans nos PME (occupant jusqu’à 250 travailleurs): les intentions d’embauche sont pratiquement identiques à celles du trimestre précédent – il n’y a pas de nouvelle augmentation. Les intentions de licenciement ont toutefois diminué: de 17,4% le trimestre précédent à une PME sur dix (11,4%) aujourd’hui. Seul 1 employeur sur 5 a l’intention de remplacer également le travailleur licencié. L’incertitude relative au coronavirus semblait avoir légèrement baissé en mars, même si les nouvelles mesures feront à nouveau monter ce chiffre.

Point positif, une PME sur trois (30,5%) s’attend à une augmentation du volume de travail, soit une amélioration par rapport au trimestre précédent, lorsque cette proportion s’élevait encore à un quart (24,7 %).
Il s’agit des dernières informations tirées de l’enquête trimestrielle sur l’emploi menée pour le compte du prestataire de services RH SD Worx auprès de 673 dirigeants d’entreprise et responsables du personnel concernant le premier trimestre 2021.

Au cours de la première quinzaine de mars, une PME sur dix indique devoir licencier un travailleur au deuxième trimestre : c’est une nette amélioration par rapport à décembre, lorsque 17,4 % des entrepreneurs PME pensaient au licenciement. Cependant, l’intention de remplacement continue de diminuer : seule une PME sur cinq (22,0 %) qui envisage de licencier du personnel a l’intention de remplacer également ce membre du personnel. Ce pourcentage est inférieur au trimestre précédent (30,1 %) ; il est encore très éloigné du niveau de mars 2020 (53,6 %).

Les intentions de recrutement n’ont pas augmenté davantage : un quart (24,9%) envisage de recruter ; la tendance à la hausse (27,2 % de décembre) ne se poursuit pas. Le niveau d’avant-crise (environ un sur trois ou 33 %) n’est pas encore à portée (visuel à l’arrière).

Moins de PME pensent demander de l’aide…

En mars, moins d’une PME sur trois (30,6%) déclare encore recourir au chômage temporaire en avril-juin 2021 (soit moins que la mesure précédente de 39,8%). Moins de 10% (9,2%) ne le savent pas encore. C’est mieux que le trimestre précédent (14,1% en décembre).

À Bruxelles, le chiffre est le plus faible, mais le pourcentage de PME qui doivent invoquer le chômage à 100% y est le plus élevé (10,4%), à l’exception des PME de la province du Limbourg (14,5%).

Les plus petites PME (<5 travailleurs) pensent le moins à demander de l’aide (63%) : 28,7% veulent une aide temporaire, mais la proportion qui doit invoquer 100% est la plus élevée (7,1% de toutes les PME de cette taille).

Près d’une PME interrogée sur trois (30,5%) s’attend à une augmentation de la quantité de travail qui devra être prestée au cours du prochain trimestre. C’est nettement plus élevé qu’en décembre (24,7%). En général, plus la PME est grande, plus les attentes sont bonnes. Pour les PME de moins de 5 travailleurs, ce pourcentage est le plus faible avec 25,5%. Ces plus petites PME connaissent également le pourcentage le plus élevé qui s’attend à une baisse (21,1%).

Vassilios Skarlidis, Directeur Régional PME de SD Worx, explique les chiffres: « La remontée s’est clairement arrêtée. En mars, nous avons déjà vu que les intentions d’embauche des PME n’augmentaient plus. Seul un quart de nos PME prévoyait une embauche au deuxième trimestre. Nous n’avons donc pas encore atteint le niveau d’avant la crise. Même si, juste avant les nouvelles mesures, il y avait quelques points d’attention : 1. moins de PME envisageaient un licenciement 2. moins de PME voulaient invoquer le chômage temporaire 3. davantage de PME avaient une perception positive de la quantité de travail pour le trimestre à venir. Les plus petites PME (de moins de 5 travailleurs) sont les moins optimistes en termes de quantité de travail ; ce sont cependant elles qui envisagent le moins d’invoquer le chômage temporaire. Parallèlement, ce sont celles qui doivent plus souvent invoquer le chômage temporaire à 100 %. C’est un coup dur que les coiffeurs et les soins de beauté doivent à nouveau fermer. Les semaines à venir montreront dans quelle mesure les commerces (non essentiels) devront également invoquer le chômage temporaire total ou partiel. Pour l’instant, nous remarquons que de nombreux collaborateurs mettent tout en œuvre pour rester ouverts au maximum, mais il n’est peut-être pas possible de garder tout le personnel au travail lorsqu’il s »agit de travailler sur rendez-vous. »

Source : SD Worx

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