Offrir la possibilité de travailler depuis l’étranger, un critère de rétention pour les salariés désormais?

Plus d’un quart des travailleurs belges (26 %) envisageraient de changer d’emploi si leur entreprise ne leur permettait pas de travailler depuis l’étranger. C’est l’un des constats frappants qui ressort d’une nouvelle enquête belge de N26 sur le travail à l’étranger. Suite aux innovations technologiques et au changement de mentalités pendant la pandémie du COVID-19, le travail à l’étranger est devenu plus populaire que jamais parmi les employés belges.

En conséquence, un nombre grandissant d’entreprises, dont la néo-banque N26, offrent à leurs collaborateurs la possibilité de travailler depuis un autre pays que celui où est situé leur bureau.

Au sein de la population belge, près d’un quart des travailleurs (23 %) sont autorisés par leur entreprise à travailler depuis un autre pays. En termes de durée, les sociétés ne fixent pas de limite dans la majorité des cas (52 %). Néanmoins, 1 répondant autorisé à travailler à l’étranger sur 4 (24 %) est limité à une période inférieure à une semaine de travail. Le secteur qui compte le plus d’employés autorisés à travailler à l’étranger est le secteur public (12,6 %), suivi à égalité du secteur bancaire et financier et du secteur scientifique et pharmaceutique (7,1 %).

Davantage d’engouement parmi les jeunes générations et les francophones
17 % des salariés belges considèrent que travailler à l’étranger est un facteur important dans leur travail. En termes de profils, l’enquête révèle une nette différence générationnelle : 61% des répondants pour qui travailler à l’étranger est important sont âgés de moins de 34 ans. En outre, 27% des travailleurs belges pourraient envisager de travailler à l’étranger à temps plein, dont une grande majortié d’entre eux (58%) ont moins de 34 ans.

L’enquête démontre également une différence entre les régions avec une communauté belge francophone plus ouverte au travail à l’étranger. 3 participants sur 5 (66%) qui considèrent important de pouvoir travailler depuis un autre pays parlent français. Par ailleurs, 2 interrogés francophones sur 5 (40%) envisageraient de changer d’emploi si leur entreprise ne leur permettait pas de travailler depuis l’étranger, contre 16% au sein de la communauté néerlandophone. Enfin, 31% des travailleurs belges francophones envisageraient de travailler à l’étranger à temps plein, contre seulement 24 % au sein de la population néerlandophone.

Un véritable atout
Permettre aux employés de travailler depuis n’importe quel pays est essentiel pour N26, notamment afin d’attirer et de garder de nouveaux talents. Parmi ses 1.500 collaborateurs, issus de 83 nationalités différentes, une grande majorité d’entre eux sont autorisés à travailler d’où qu’ils souhaitent, si leur poste le permet. En outre, la meilleure banque au monde selon le classement 2021 de Forbes accorde également un budget de 900€ par an et par employé pour leur travail à domicile, afin de subvenir à certains de leurs frais en équipements et énergie par exemple.

Jérémie Rosselli, Directeur Général France & Benelux de N26, commente : « Il est crucial pour nous d’offrir cette opportunité à nos employés. Depuis le début de l’année, nous avons embauché plus de 1 000 nouveaux collaborateurs. Nous savons que nous pouvons faire la différence en proposant des avantages plus larges et à plus grande échelle, comme le travail à distance de n’importe où. Cela inclut également les « workations » par exemple. Une tendance qui est en hausse depuis la pandémie. Tous nos employés ont d’ailleurs la possibilité de passer six mois dans un de nos dix bureaux en Europe. Les entreprises actives dans les secteurs de la technologie et des néo-banques ont les capacités pour ouvrir davantage les frontières. C’est à nous de saisir cette chance ! »

Outre Jérémie Rosselli, qui partage son temps entre la France et la Belgique, de nombreux employés de N26 sont habitués à travailler dans un pays différent de celui où se trouve leur bureau. Certains collaborateurs belges sont également dans ce cas, comme Line Mapessa, SEO content specialist chez N26 pour le marché français. La collaboratrice installée à Berlin travaille au département général SEO de N26 et en relation avec l’équipe française de la société. De plus, Brieuc Van Thienen, Data Analyst, travaillait au département d’analyse de la croissance de N26 à Berlin et a déménagé à Paris il y a un an, tout en poursuivant son travail pour la néo-banque. Le directeur général conclut : « De nos jours, permettre à quiconque de s’épanouir et de trouver son propre équilibre entre vie professionnelle et vie privée est vital. C’est pour moi l’une des principales missions d’un manager pour garantir le développement de ses collaborateurs dans les meilleures conditions possibles. »

 

Source: l’enquête de N26 a été réalisée par iVox en août 2022 auprès d’un échantillon de 1 500 travailleurs belges.

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