Chaque nouveau gouvernement procède à sa réforme du marché du travail en se choisissant une obsession momentanée : les chômeurs de longue durée, les travailleurs en incapacité difficilement ‘réintégrables’, les jeunes en difficultés d’insertion… Pendant ce temps, quelle que soit l’orientation politique au pouvoir, le phénomène d’absentéïsme se développe et nos entreprises tournent avec des effectifs souvent déforcés qui doivent absorber une charge de travail mal répartie. Les réformes s’enchaînent donc, et pendant ce temps, nous continuons à faire semblant de ne pas comprendre qu’une tranche de plus en plus importante de la population active se détourne du monde du travail. Parce qu’elle n’encaisse pas le choc de l’augmentation nécessaire du temps de travail.
Carrières plus longues, travail hybride, horaires flexibles, charge psycho-sociale… Les travailleurs absents disent NON, tout simplement. Le bras de fer est engagé et aucune réforme du marché du travail, du moins telle qu’envisagée actuellement, ne permettra d’en sortir. Lire plus